Yves Ribard expose

Yves Ribard

En général, sa peinture est plutôt orientée vers la suggestion, elle frise plus ou moins l’abstraction et ses toiles rejoignent un certain « expressionnisme abstrait ».
La peinture est une éternelle recherche où les concessions n’ont pas leur place. Une toile aboutie doit produire son propre effet essentiellement d’un point de vue pictural, quel qu’en soit le thème ou la manière, abstraite ou figurative. Le sujet est là mais il passe au second plan voire au troisième, après la composition, après le travail de la matière, de la couleur au moyen de sa propre touche.
Il se souvient avoir été très impressionné par une Madeleine se repentant du Titien. Il était fasciné par cette toile sans prêter attention au sujet. Il se foutait complètement du propos biblique de la scène mais restait « scotché » devant cette toile. Il en avait la chair de poule .D’autres me font cet effet, certain De Staël des années 1945/46 par exemple ainsi que ses grands nus ou bien quelques Soutine aussi. Quand un tableau produit cet effet là on peut dire que celui qui l’a exécuté est un grand maître. On ne peut lui faire plus beau compliment que lorsqu’on lui dit que sa peinture angoisse ou « tord les tripes » ou que l’on lui fait une réflexion du genre : « je ne mettrai pas ça dans mon salon c’est trop noir ou sombre ». il se dis alors qu’il a atteint son but. Celui de n’avoir pas fait de la peinture « déco » mais d’avoir fait passer quelque chose, suscité une émotion… Et ça « c’est que du bon ! »
Un peintre peint, vit peinture, pense peinture, a besoin d’échanger sur la peinture. Un ami, collectionneur érudit, lui a suggéré de mettre plus de lumière dans sa peinture. Il pourrait l’écouter (il a tout de même un peu de son travail chez lui) mais il ne peut se plier aux envies des gens fussent-elles judicieuses. Sa peinture lui appartient… C’est sa liberté ! Et si sa palette change, ce n’est que le fruit de l'évolution de son travail.

Né en 1956, très tôt attiré par les arts plastiques, la création artistique et l’histoire de l’art, autodidacte et passionné de bande dessinée, il réalisé des illustrations pour des revues techniques, livres pour enfants, affiches et bd. En 1995-96, il fréquente l’école des beaux-arts de Grenoble. Puis il décide de se consacrer entièrement à la peinture. A Die (Drôme), Il se lie d’amitié avec Alina COCIERE, professeur diplômé de l’école supérieure des Beaux-Arts de Moscou et fait partie de son atelier 4 ans.
- En Permanence à l’Espace Ti-Nive (Die).
- Novembre 2011, La Grange (Atelier couleurs et saveurs) Valence (26).
- Octobre 2011, « SAGE 2 » Mairie de Puteaux.
- 1er juin au 31 juillet 2011, 2 expos à l'Espace Ti-Nive (Die).
- 23 février au 26 mars 2011 Espace Ti-Nive (Die)
- 6 au 20 février 2011, 46ème salon de peinture de Montélimar.
- 26 au 28 novembre 2010, salon Elan d’Art au CORUM à Montpellier.
- Novembre 2010, expo collective salle J. Reynaud (Die - Août et octobre 2010, 2 expos à l’Espace Ti-Nive (Die).
- Juillet et septembre 2010, 2 expos avec Tine P. à l’Espace Ti-Nive (Die).
- Juillet 2009, expose avec le sculpteur P. GUIDEAU et Tine P, peintre, au temple de Ponet (Drôme).
- Juillet 2009,N ovembre 2009, expo collective salle J.Reynaud (Die).
- Juillet 2009, expose avec le sculpteur P. GUIDEAU et Tine P, peintre, au temple de Ponet (Drôme).
- Juillet 2009, expo collective, médiathèque départementale Diois-Vercors.
- Décembre 2008 à novembre 2009, 5 expositions à l’Espace Ti-Nive (Die).
- Octobre 2008, expo collective salle J. Reynaud (Die).
- 1995/96, expos collectives avec l’école des Beaux-Arts de Grenoble.

Ô Marches du Palais
Galerie d'Art - Cave & Bar à Vins- dans l'ancienne Chapelle des Pénitents Blancs
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