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À l’occasion du cinquantenaire de la disparition de Roger Bissière (1886-1964), le Musée de Lodève et le Musée des Beauxarts de Bordeaux s'associent pour célébrer un peintre français singulier en abordant sa relation à la figuration dans l'exposition Bissière, figure à part, présentée en première étape, du 5 juillet au 2 novembre 2014, à Lodève.
Volontairement éloigné des circuits officiels, à la fois admiré et rejeté par ses pairs, Bissière a construit une œuvre dense, lente, empreinte d'une profonde humanité. Réalisé par strates, dans un mouvement de longue maturation, l’œuvre de Bissière est à la fois « strictement intime et d'ordre poétique, mais aussi général et tourné vers l'universel. »
A travers une sélection de quatre-vingt-cinq tableaux, une sculpture et deux tapisseries, provenant de musées français et européens ainsi que de collections particulières, l'exposition prend le parti de placer la figure en son centre en donnant à voir l'évolution de sa présence ou de sa disparition entre 1920 et 1964. Quand une figure à part révèle la part de la figure...
Le parcours, didactique, met en évidence les recherches du peintre, de la tentation cubiste dans les années 1920 à la progressive dissolution de la silhouette, et propose d'articuler son passage vers le nonfiguratif autour du tableau emblématique intitulé Grande Composition (1947). Le monde est alors représenté par un ensemble de pictogrammes composés des éléments premiers de la nature : étoile, soleil, lune...
En 1954, le peintre redécouvre toutes les subtilités des transparences et des glacis que permet l'utilisation de l'huile comme médium. Les tableaux se présentent, structurés par un ensemble de lignes horizontales et verticales, formant une grille d'où le regard ne s'échappe pas ; la couleur, ajoutée touche après touche, invite à une délectation singulière, tandis que le peintre s’attache à décrire les émotions simples de la vie et entend les partager avec le spectateur dans un souci profond de communion.
C’est à partir de 1962 que Bissière entreprend une série de tableaux de petits formats qui compose un « Journal en images ». De ce « Journal », surgissent à nouveau des paysages, des architectures et quelques figures qui témoignent du travail souterrain de ré-activation de la figuration.
Volontairement éloigné des circuits officiels, à la fois admiré et rejeté par ses pairs, Bissière a construit une œuvre dense, lente, empreinte d'une profonde humanité. Réalisé par strates, dans un mouvement de longue maturation, l’œuvre de Bissière est à la fois « strictement intime et d'ordre poétique, mais aussi général et tourné vers l'universel. »
A travers une sélection de quatre-vingt-cinq tableaux, une sculpture et deux tapisseries, provenant de musées français et européens ainsi que de collections particulières, l'exposition prend le parti de placer la figure en son centre en donnant à voir l'évolution de sa présence ou de sa disparition entre 1920 et 1964. Quand une figure à part révèle la part de la figure...
Le parcours, didactique, met en évidence les recherches du peintre, de la tentation cubiste dans les années 1920 à la progressive dissolution de la silhouette, et propose d'articuler son passage vers le nonfiguratif autour du tableau emblématique intitulé Grande Composition (1947). Le monde est alors représenté par un ensemble de pictogrammes composés des éléments premiers de la nature : étoile, soleil, lune...
En 1954, le peintre redécouvre toutes les subtilités des transparences et des glacis que permet l'utilisation de l'huile comme médium. Les tableaux se présentent, structurés par un ensemble de lignes horizontales et verticales, formant une grille d'où le regard ne s'échappe pas ; la couleur, ajoutée touche après touche, invite à une délectation singulière, tandis que le peintre s’attache à décrire les émotions simples de la vie et entend les partager avec le spectateur dans un souci profond de communion.
C’est à partir de 1962 que Bissière entreprend une série de tableaux de petits formats qui compose un « Journal en images ». De ce « Journal », surgissent à nouveau des paysages, des architectures et quelques figures qui témoignent du travail souterrain de ré-activation de la figuration.
Deux Nus, 1927-1928, Musée des Beaux-arts de Bordeaux © Mairie de Bordeaux, cliché F. Deval © ADAGP Paris 2014
Commissariat général :
Ivonne Papin-Drastik, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée de Lodève.
Commissariat scientifique :
Isabelle Bissière, auteur du catalogue raisonné de l'oeuvre du peintre, et Ivonne Papin-Drastik.
Commissariat pour l'étape de Bordeaux (18 décembre 2014 – 15 février 2015) :
Sophie Barthelemy, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée des Beaux-arts de Bordeaux.
Musée de Lodève - Horaires:
Ouvert tous les jours sauf les lundis, de 10h à 18h sans interruption.
Ouvert les jours fériés sauf lundi 14 juillet.
Tarifs:
Entrée : 7 euros
Réduit : 5,50 euros
Gratuit pour les demandeurs d'emploi (sur justificatif), handicapés, carte ICOM, enfants de moins de 12 ans.
Accès et parking:
Situé à 30 minutes de Montpellier par l’A750 et de Béziers par l’A75 (sortie Lodève).
Se garer sur l’une des esplanades du centre-ville puis suivre les panneaux Musée Fleury.
Musée de Lodève- Square Georges Auric - 34700 Lodève
Tél : 04 67 88 86 10
Mail : museelodeve@lodevoisetlarzac.fr
Site officiel : www.museedelodeve.fr
Ivonne Papin-Drastik, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée de Lodève.
Commissariat scientifique :
Isabelle Bissière, auteur du catalogue raisonné de l'oeuvre du peintre, et Ivonne Papin-Drastik.
Commissariat pour l'étape de Bordeaux (18 décembre 2014 – 15 février 2015) :
Sophie Barthelemy, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée des Beaux-arts de Bordeaux.
Musée de Lodève - Horaires:
Ouvert tous les jours sauf les lundis, de 10h à 18h sans interruption.
Ouvert les jours fériés sauf lundi 14 juillet.
Tarifs:
Entrée : 7 euros
Réduit : 5,50 euros
Gratuit pour les demandeurs d'emploi (sur justificatif), handicapés, carte ICOM, enfants de moins de 12 ans.
Accès et parking:
Situé à 30 minutes de Montpellier par l’A750 et de Béziers par l’A75 (sortie Lodève).
Se garer sur l’une des esplanades du centre-ville puis suivre les panneaux Musée Fleury.
Musée de Lodève- Square Georges Auric - 34700 Lodève
Tél : 04 67 88 86 10
Mail : museelodeve@lodevoisetlarzac.fr
Site officiel : www.museedelodeve.fr
